Jean François Chanon du Messager parle de la situation du Corona virus au Cameroun et appelle à l’union au sein de l’opposition

Chers amis bonjour. Juste un message d’encouragement à tous ceux qui malades de Coronavirus. Des amis que je connais bien et sont pour certains la vie et la mort. J’ai aussi deux membres de ma famille à Douala qui subissent cette épreuve à l’hôpital.

Nous prions tous pour eux.
A nous que virus a jusque là épargnés, soyons vigilants. Continuons de respecter les mesures barrières éditées par notre gouvernement et les autres bonne volonté qui travaillent à anéantir le virus.

Merci à nos amis de « Survie Cameroun, et du parti politique Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dont le Pr Maurice Kamto est le président national qui ont offert gratuitement au journal Le Messager dont je suis le principal responsable, des masques et des gels hydroalcooliques pour barrer la voie au virus quiu tue tout le monde et qui n’a pas de couleur politique.

Je marque ma solidarité à tous ceux que la pandémie du Coronavirus a meurtri par le deuil, une perte d’emploi et bien d’autres souffrances.
Les journalistes du Messager dont je salue l’abnégation au travail quotidien essayent à la meilleur compréhension de l’actualité liée à cette pandémie par une couverture complète de tous les aspects de cette inédite tragédie qui va bouleverser notre monde, notre culture, et nos mœurs traditionnelles. Il faudra attendre longtemps pour qu’on puisse se saluer, s’embrasser et se donner une accolade en toute convivialité.

Nos politiques doivent continuer à agir afin de trouver la solution qui sied pour notre pays et notre continent. Quand je dis politiques je pensent au gouvernement dont certains acteurs hélas pensent à s’enrichir grâce’ à la pandémie. C’est néfaste pour un pays. Mais je lue l’action du ministre de la santé et des soignants qui pour certains exposent leurs vies en voulant sauver des vies.

Je pense aussi à l’opposition qui doit réfléchir à son unité au-delà des convictions des uns et autres. C’est peut-être un faiblesse, mais je l’assume. J’ai une pensée pour tous les dissidents et résistants qui réfléchissent et travaillent chaque jour, pour qu’un autre système de valeurs politiques s’imposent dans la démocratie au Cameroun. Parfois au risque de leurs vies.

Comment oublier ceux qui sont en prison. Le Président Mamadou Mota du MRC(jamais je n’oublierai notre contact et échanges à mon bureau de Yaoundé avant son arrestation), quelques semaines avant les prisonniers de la douloureuse crise anglophone qui perdure…Mes confrères journalistes qui vivent désormais dans la peur.
Le Cameroun et l’Afrique ont besoin d’avancer et faire face aux défis de ce monde où l’homme noir pose problème partout.