C’est un passionné de l’audiovisuel devenu il y a quelque temps, au gré d’un parcours singulier, la référence actuelle de la réalisation des magazines à succès. L’homme est discret et pourtant très concret dans ses productions. Absent à l’écran mais omniprésent au tournage. Il scrute tous les faits et gestes des différents protagonistes, il en bute verbalement quand cela s’impose. C’est un homme dont la quête permanente du bon, du beau et du bien consolidée par rigueur et ardeur au travail en dit long sur la qualité de ses productions devenues plus célèbres que leur géniteur.
Qui des habitués de la toile, de la chaîne Canal 2, ou de Vision 4 n’a pas eu du plaisir à regarder: Travelling émission consacrée aux médias et Hommes de médias sur Voxafrica, Yayato magazine des arts et de la culture diffusé sur Canal 2, En promenade avec…également sur Canal 2, A la maison sur Vision 4 ? Également des concepts sur Facebook: Le bordel de la semaine, Kongossa foot.
Des productions alléchantes et séduisantes empreintes d’un professionnalisme en voie de disparition de nos jours et dont la réalisation est menée de main de maître par un jeune, qui est entouré pour l’occasion d’une équipe de jeunes dynamiques, travailleurs et très ambitieux qui n’ont qu’une seule envie faire la télévision autrement et marquer l’histoire avec cette qualité de réalisateurs et d’opérateurs, de monteurs, d’ingénieurs du son de haute facture. La rencontre de cette dynamique avec celle des médias où ses produits sont diffusés au plus grand public et avec une qualité d’exécution proche du zéro faute, a donné un mix qui en rajoute à l’honneur et au prestige du jeune réalisateur. Lionel Nname est donc le chef d’orchestre de ces chefs d’œuvre audiovisuels. Il en est le promoteur à travers sa maison de production CREATIV’ COM.
Ce sont des productions de classe exceptionnelle qui se consomment comme de petits pains par des téléspectateurs et internautes avertis qui ne cessent de manifester leur penchant et leur allant pour ces magazines qu’ils regardent et téléchargent à longueur de journée sans s’ennuyer. Tout y est bien fait: de la mise en scène de la présentation à la qualité des invités en passant par le choix des dénominations d’émissions. Sans oublier les jeux technico-artistiques synthé, de transitions ou de jingleries.
Tout est fait pour vous captiver, vous rassurer que vous avez fait le bon choix en regardant ces programmes. Finalement vous êtes capturés et sans voir le temps passer vous consommez avec une délectation jouissive ces émissions qui valent le coup et le coût d’être dégustées des yeux et des oreilles par des téléspectateurs ou internautes avides du beau, du bon et du bien. Arrêtons nous à présent sur le réalisateur de ces prouesses audiovisuelles qui bien que, bien qu’habitué à œuvrer derrière la scène est aujourd’hui malgré lui au devant de la scène.
Naissance d’un visionnaire
Lionel Nname puisqu’il s’agit de lui est né le 23 février 1979 à Yaoundé. Ce fils de la région du Sud Cameroun est du Village Oveng après Ebolowa, plus précisément de Biwong Bane. Il a connu une enfance plutôt difficile. Sevré de l’amour paternel, il s’est accroché à l’amour maternel. Ces mères gravées dans son cœur et qu’il n’oubliera jamais sont entre autres: Élise Mbida et Annie Vundi.
Parcours scolaire et cursus académique mouvementé d’un génie malgré tout
Il entame ses études marquées par un cursus mouvementé, finalement vert mais aussi riche de revers du fait de son attitude de rebelle aux normes et c’est aussi cela la marque des génies. L’École Maternelle Marie Gocker est son premier berceau intellectuel, puis l’école maternelle de Ndjoungolo. Le Primaire est rayonnant, il est toujours classé parmi les premiers de la classe. Il l’amorce à École du centre administratif puis à École de la Garde présidentielle de Yaoundé. Il accède ensuite au statut d’élève. Tout commence très bien au Lycée de Tsinga jusqu’en classe de 4ème où il continue la belle aventure des meilleurs entamée au primaire; il est donc toujours parmi les premiers. A partir de la classe de 3eme, c’est le début des tourments. Il connaît une chute libre. Les fleurs du mal de l’adolescence sont passées par-là. S’enchaîne alors une longue instabilité scolaire. Pour cause d’indiscipline, il est envoyé à l’internat du Collège Bullier où il réussit tout de même à se classer premier de la classe. Il est en classe de 3e. Mais il distrait son argent des dossiers du BEPC et ne compose pas. C’est encore l’indiscipline qui le caractérise du fait des mauvaises compagnies, qui le conduit à Bertoua, au Lycée classique où malgré tout, son intelligence ne connaît pas de répit. Il y est classé premier de la classe en seconde et première. Puis, retour à Yaoundé où il obtient son Baccalauréat en classe de terminale au Collège Ndi Samba.
Il s’inscrit ensuite à l’université de Yaoundé II à Soa qu’il abandonne finalement au détriment de l’Institut Ndi Samba supérieur. Là, il choisit le journalisme pensant poursuivre sa passion. Mais, il finit par abandonner au niveau 1 et décide d’intégrer le Centre de formation professionnelle de l’audiovisuel(CFPA) de la Cameroon radio and Television. Il présente le concours d’entrée et l’obtient avec brio. Un seul rêve trône désormais dans son esprit : devenir réalisateur. Le CFPA est l’école qui lui offre ce rêve. Les fruits ne vont pas tarder à suivre la promesse du rêve. Il est Diplômé du CFPA/CRTV (Centre de formation professionnelle de l’audiovisuel), technicien supérieur en arts et techniques de l’audiovisuel option réalisation promotion 2007.
Une carrière productive et évolutive
Réalisateur à l’Association camerounaise du Marketing Social pendant 8 ans puis depuis 4 ans promoteur de la maison de production CREATIV’ COM qui produit et réalise des émissions télé citées plus haut. C’est aussi lui qui a produit le magazine du cinquantenaire de l’ Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC); des spots et publi reportages pour les Brasseries du Cameroun ou encore Camtel et bien d’autres entreprises d’envergure sont l’œuvre de son génie. Avis aux dames. Lionel est célibataire et donc un cœur à prendre le plus tôt possible car le temps qu’on perd est du bien qui s’envole.
Ses préférences
Il aime les magazines télé et est un supporter inconditionnel du PSG
Ses références
Jean-Jacques Amsellem qui fut le premier Français à réaliser une finale de Coupe du monde, et tous ceux qui font bien.
Sa philosophie
« Le jour où tu penses que tu as réussi c’est le début de ton échec donc pour moi la réussite est une quête permanente. »
Pour l’instant j’ai réussi à réaliser mon premier rêve, faire la réalisation à l’école, le deuxième rêve est que j’ai lancé ma maison de production, troisième rêve je vis et fais vivre les gens grâce à notre passion du coup on est payé pour se faire plaisir…
Ses rêves
Grandir et faire grandir la structure et les collaborateurs est le rêve à venir et l’avenir est au vert j’y crois et on travaille dur pour ça.
Plats préférés
Riz sauce d’arachides, pommes frites sautées ou en bouillon, taro. La bière aussi mais pas au point de saouler.
Couleurs préférées
Tout sauf le vert.
Le réalisateur est cérébral. Le réalisateur est le cerveau le penseur le « visionneur » le cordo d’une production. Le cameraman utilise la caméra Le Monteur, le banc de montage. Le technicien le kit son. L’éclairagiste le kit lumières Wdw. Le réalisateur utilise son stylo son cerveau sa voix sa voie. Le réalisateur est la personne la plus importante du dispositif de diffusion à en croire Lionel Nname dont le nom a été entendu des dizaines de milliers de fois par les téléspectateurs et les internautes si bien qu’il a fini par s’ancrer dans l’imaginaire socioculturel camerounais. Lionel devient petitement sans tambours ni trompettes une pointure, une référence.
André BION – andrbion@yahoo.com – copyright 2023