Ces brillants journalistes qui nous manquent dans les médias

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——–Piqué ailleurs———

Brillants journalistes, depuis qu’ils ont quitté les médias et la presse pour exprimer leurs talents dans d’autres domaines de la communication, ils ne nous manquent.

Mon top 6

1. Valentin Siméon Zinga

Il est certainement l’un des journalistes les plus brillants de sa génération. Chez lui tout seul on retrouve toutes les qualités d’un journaliste complet. Avec son profil de premier de la classe, on l’a retrouvé à la fois dans la presse écrite, à la radio et en télévision. Extrêmement brillant, son image demeure attachée au groupe Équinoxe, groupe qu’il a servi loyalement à travers la nouvelle expression et la télévision équinoxe TV avec des émissions de qualité (Post Scriptum par exemple).

L’homme a décidé de quitter les projecteurs pour rejoindre Orange où il a occupé le poste de chef du département communication institutionnelle et relations publiques. Il a récemment quitté Orange Cameroun.

2. Junior Binyam

C’est probablement l’un des journalistes les plus talentueux de la presse écrite Camerounaise de ces dernières années. Sa particularité est qu’il est incollable sur tous les sujets ; il est capable de vous entretenir sur la politique, la culture, la musique, le sport etc. Ses passages remarqués sur les plateaux de débats dominicaux nous manquent cruellement.

Junior Binyam a connu une ascension fulgurante, à la hauteur de ses compétences et de son talent.

Sa plume manque encore aux fidèles lecteurs de Mutations dont il fut rédacteur en chef. Il va quitter Mutations pour s’occuper de la communication de la fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Le couronnement de sa carrière ce sera son entrée à la CAF. Il est recruté à la CAF en septembre 2013 directement au poste de Directeur des Médias. Il va quitter la CAF en 2018.

3. Suzanne Kala lobé

Elle est l’une des plus brillantes journalistes du Cameroun. C’est la digne fille de son père, Iwiyè Kala-Lobé ; excellent journaliste qui fut l’un des fondateurs de Présence africaine. Journaliste très engagée, elle n’a jamais caché ses sympathies pour l’Union des populations du Cameroun (UPC). Elle a fait ses preuves dans la presse écrite notamment dans la nouvelle expression où elle a laissé ses traces avec un style unique, des chroniques incisives et une liberté de ton. Elle a aussi fait ses preuves dans les médias ; elle a été consultante pour Equinoxe TV et a animé plusieurs émissions politiques et même de divertissement dans cette chaine de TV. Elle a été nommée membre du CNC et par la suite responsable de la communication d’HYSACAM. Maa Sue comme l’appelle les intimes nous manque beaucoup dans les médias.

4. Henriette Ekwè

Elle a consacré toute son existence à combattre la dictature. Elle a connu l’exil, les prisons, les tentatives d’assassinat etc. Jamais elle ne s’est compromise. Même dans le dénuement, elle a milité et continue à se battre pour un Cameroun meilleur dans lequel les droits fondamentaux des citoyens seront respectés. Henriette Ekwe quitte la politique partisane, et l’UPC pour se consacrer au journalisme, notamment au sein de la Nouvelle Expression, puis au Front.

Elle lance son propre journal Bebela en 2011, dont la parution est stoppée à cause des difficultés financières. Elle a également été chroniqueuse à Équinoxe tv pendant des années.

Elle est au cours de ces années, l’une des figures marquantes de l’espace public au Cameroun grâce à ses participations régulières et ses interventions aux émissions de débats télévisés du dimanche. Elle sera chroniqueuse régulière à Afrimedia mais à la suite d’un grave accident survenu en Guinée Equatoriale alors qu’elle y était pour le compte de ce média, elle s’est sentie abandonné par ce media et a pris ses distances.

5. David Atemkeng

Brillant journaliste, on l’a retrouvé aussi bien dans la presse écrite. Il fait ses preuves à Magic FM, la chaîne qui déchaîne, à Radio Siantou, la chaîne des majors. Le point culminant de sa carrière ce sera à Canal 2 où il a remplacé avec brio Joly Koum aux commandes de l’émission mythique Canal presse. La particularité de David Atemkeng est qu’il est un bosseur acharné. Il était perfectionniste et prenait le temps pour bien préparer ses émissions. Il était capable de préparer une édition de l’émission « l’arène » pendant une semaine et le rendu était tout simplement époustouflant. Il a brillamment remplacé Joly Koum à la présentation de Canal Press ; de sa voix grave, il savait imposer le respect.

Il va quitter Canal 2 international pour un poste juteux à l’union européenne.

6. Alain Blaise Batongué

Voici un journaliste qui s’est reconverti avec brio dans le monde du business. Il a été Directeur de publication du quotidien Mutations et de gérant du Groupe de presse South média Corporation (jusqu’en février 2012). Il a été le président national la section Camerounaise de l’Union internationale de la presse francophone. Il a été élu vice-président international de cette institution en même temps qu’il était consultant média auprès de la Francophonie. Il va quitter la presse écrite pour devenir Secrétaire Exécutif du Groupement Interpatronal du Cameroun (GICAM), la plus importante Organisation patronale représentative du secteur privé du Cameroun. Il a été élu président du Comité consultatif d’orientation du Port autonome de Kribi (PAK) en septembre 2019.

La liste n’est pas exhaustive, complétez-la.

Source : page Arol KETCH

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