Jean Bruno Tagne apporte sa composition émue à Ernest Obama

Une pensée pour Ernest

Je ne sais pas de quoi il est accusé. Mais la mise en scène de son interpellation et cette volonté manifeste de l’humilier sont inacceptables en République. Lorsqu’un homme fait face à l’injustice, il faut trouver la force de taire nos ressentiments passés ou présents pour dire non. Toute ma compassion émue et sincère à Ernest Obama.

Cette façon d’utiliser les institutions pour humilier les gens semble être un classique de la maison et rapproche ce pays chaque jour un peu plus d’une véritable République bananière. Ce fut déjà le cas avec les David Eboutou, Xavier Messe, Vincent Sosthène Fouda, George Gilbert Baonla… jusqu’à quand ?

Vivement l’État de droit dans ce pays.