Benjamin Zébazé

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Si en 2018 la presse camerounaise est loin de jouer son rôle de quatrième pouvoir, cela n’a pas toujours été le cas. Dans les années 90, la presse privée au Cameroun représentait une force impressionnante dans le paysage médiatique camerounais. Deux patrons, principalement, étaient les maîtres du milieu, le très regretté Pius Njawe le fondateur du journal «c» et Benjamin Zébazé un ancien footballeur qui a fait une entrée fracassante dans le milieu de la presse privée au Cameroun en 1991.

C’est dans une période tumultueuse pour le Cameroun que Benjamin Zébazé se lance dans le monde la presse avec la création de Challenge Hebdo. Avec le vent du multipartisme qui soufflait sur le Cameroun et l’envie du changement qui animait tout le peuple camerounais, les
journaux de Benjamin Zébazé Challenge Hebdo et Le Quotidien (premier quotidien camerounais) tout comme Le Messager de Pius Njawé vont jouer un rôle décisif pendant la période de braise. Challenge Hebdo est tiré à 70 000 exemplaires et Le Quotidien à 25 000 exemplaires. L’ancien joueur de l’aigle de Dschang dans les années 90 est un véritable magnat de la presse privée au Cameroun. Entre les scoops, les enquêtes et les révélations
fracassantes, les journaux de Benjamin Zébazé étaient devenus très vite la voix du peuple.

Benjamin Zebazé est l’une des figures emblématiques de la presse privée au Cameroun.
Fondateur en septembre 1990 de Challenge Hebdo, il en a fait l’un des plus importants hebdos du pays, tirant jusqu’à 100.000 exemplaires dans son âge d’or. A coups de scoops, enquêtes et révélations exclusives, un ton incisif et le verbe haut, CH était devenu la « voix du bas peuple ».
Aujourd’hui, notable de son village, le combattant Zebazé qui a fait des réseaux sociaux son nouvel espace d’expression, n’a rien perdu de son mordant. Qui s’y frotte, s’y pique. Encore de joyeuses années cher aîné et merci de nous écouter.
Ils a reçu des attributs du lors de la cérémonie de remise d’une voiture, Toyota Prado 4×4, à sa majesté Foleng Tsobgny Calvin. Respectivement de ce dernier, du chef du village Nzifeng, et de Fonakeukeu Zeufack II Joseph.

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