Martin Camus Mimb adore le parcours de Cabral Libii

Lors de la Présidentielle, il était recommandé de ne pas s’emballer sur ce qui pouvait n’être qu’un coup de foudre passager. Certains de ses détracteurs ne lui donnaient même pas six mois d’espérance de vie, parceque soutenaient t-ils à l’époque, sans appareil politique, sans élus, il lui était impossible de survivre. Et quand s’est ajoutée la relative brouille avec le parti Univers, beaucoup ont signé son acte de décès et programmé des obsèques. Sauf qu’il a fait mieux que ressusciter. Il a réussi à convaincre une horde de jeunes, que le moment était venu pour lancer le Grand assaut. Nourane Foster… Nadine Enoumedi… Regine Mathio… Jean Louis Batoum… Yves Mbami ont organisé la battue. Le panier de chasse n’est pas négligeable.

Le Nyong et Kelle et la Sanaga Maritime sont bouleversés, le Nkam est en effervescence, le Grand Nord lui offre l’étreinte, le Mbam l’accueille, l’Ouest lui offre l’hospitalité… Cabral Libii vient de gagner le pari du renouvellement de l’élite politique. En 1958, lorsqu’un gamin de 16 ans appelé Edson Arantes Do Nascimento crevait l’écran par son talent à la Coupe du monde, beaucoup avaient parié qu’il finirait parmi les Grands c’est sûr. Très peu savaient qu’il finirait ROI…TOUT EST POSSIBLE…dans la persévérance. C’est le Cameroun que j’adore…
#NsangNkong