Ananie Rabier Bindzi : Sa passion lui vient-elle de son histoire ?

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Né d’une famille très pauvre avec une famille autrefois nombreuse, dont la mère a eu six enfants dont tous sont décédés à cause de la maladie. Dans sa famille, selon ses dires  « on avait dépassé le cap de la pauvreté, on était arrivé à celui de la misère ». D’un père manœuvre, d’une mère ménagère qui a  perdu tous ses enfants puis est restée quatre ans avant de le concevoir. Il est devenu le fils unique, le septième, le dernier et le seul encore vivant.

Il passa son primaire à Saint Jean Bosco et à l’école Sacré Cœur avant d’entrer au collège Libermann le 15 septembre 1954. Né au marché central, grandi au marché des chèvres, il irait même à se qualifier d’enfant de la rue. Quelques temps après 3 ans passés à Libermann il obtient le concours d’entrée à l’école militaire à Brazzaville.

Parti  du Cameroun le 25 août 1956 par le biais du bateau Jean Mermoz, il arrive à Pointe Noire et se rend compte que les anciens de l’école étaient en colonie de vacances c’est ainsi qu’ANANIE BINDZI va rejoindre les autres arrive à Brazzaville le 03 septembre 1956.

Après avoir passés de nombreux moments à Brazzaville il revint pour une visite de famille et rentre le 01 octobre 1961 date à laquelle il devra revenir aussitôt pour grève. Une fois à Yaoundé il est arrêté et enfermé pendant 15 jours à l’école militaire qui est l’actuel ministère des forces armées.

Quand il a été relâché, il est revenu trouver ses parents à Douala. Lorsqu’il revient, il cherche un moyen de quitter le pays pour rejoindre les autres à Accra, il voit les anciens comme ETOA MBARGA et décide d’entreprendre de faire le voyage à trois. L’un d’entre eux est mort, il s’appelait NTO GASTON, un autre au nom de TOKO JACQUES, qui a été champion cycliste au Cameroun, tous les trois ils décident d’aller à Accra. Partis le 09 février 1962. Arrivé à Accra où ils attendaient des bourses pour aller en Union soviétique afin de pouvoir reprendre leurs places dans l’armée. Ils commencèrent à chercher de l’argent pour pouvoir se rendre en France : TOKO JACQUES qui était déjà champion cycliste ici, s’est mis à faire des courses et moi lui est allé travailler dans le premier hôtel à Abidjan construit par des Français : «l’hôtel du Parc».

Une fois la somme suffisante ils rencontrèrent ALBERT MASSIMA qui permit à Rabier de voyager pour la France et ensuite de la France pour les USA  au travers de l’EFAP (une école de communication en France) ll faut dire que l’Efap à l’époque faisait des échanges d’étudiants, ce que l’on appelle encore des voyages d’études. Arrivé à George Town aux USA, qui faisait des échanges avec l’Efap. Il participe à ce voyage, et y reste trois mois et quand il revient demander du boulot à Jeune Afrique, ils l’embauchent. Il commence ainsi à travailler pour jeune Afrique. Après un travail acharné il devint le directeur et ensuite le promoteur de sa propre émission ‘’ toute une histoire’’.

De sa véritable profession : journaliste investigateur et non historien il nous fait connaître les bienfaits de notre culture et nos origines au travers une histoire.

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