Alain Foka

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Diplômé de Sciences Po Paris, du Centre de formation des journalistes de Paris (CFJ) et de l’École supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA), Alain Foka commence sa carrière de journaliste à France Inter où il présente des flashs d’informations puis il rejoint simultanément Europe 1 et La Cinq en tant que reporter.

Beaucoup ne l’imaginaient pas africain. Pour  de nombreux auditeurs de Rfi, comme pour  plusieurs chefs d’État africains francophones, fidèles de ce programme, le nom de Foka a un lien direct avec Jacques Foccart l’ancien patron de la cellule africaine de l’Élysée. Surtout que le timbre vocal  très frenchy de ce journaliste  distillé sur les ondes de cette radio française  ne laissait déceler aucun indice à l’identification de ses origines

Pourtant, Alain Foka est bel et bien africain. De surcroît, un Camerounais de pure souche. Certains, à l’instar du regretté président togolais Gnassingbé Eyadema,  le découvriront avec stupéfaction  à l’occasion de l’enregistrement d’une émission en son palais à Lomé.

Cet ancien bassiste et chanteur des orchestres de musique scolaires,  qui aurait voulu être artiste, devenu journaliste, sans doute sous pression de la famille où la réussite classique via  les études  est privilégiée à toute autre, s’en sort plutôt bien. Après plusieurs écoles de formation, notamment, Sciences Pô Paris, le  Centre de formation des Journalistes (<strong>CFJ</strong>) et l’École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle (<strong>JRI</strong>) de la même ville, il intègre les medias français dont Radio France Internationale pour lequel il officie encore aujourd’hui.

Néanmoins, sa formation de journaliste reporter d’images ne l’éloigne pas de sa première passion. Alain Foka est toujours proche des artistes. Et il compte toujours des amis parmi ces grands noms de la musique camerounaise qui sont pour la plupart ses anciens camarades. Quelques uns connus, dans le cadre de son travail, quand il animait des émissions consacrées à la musique.  Manu Dibango, Sam Fan Thomas, Sam Mbende, Richard Bona, Gino Siston</strong>,…</p>
<p>Il a même produit et réalisé des  clips pour nombreux d’entre eux. André Marie Talla, Petit Pays, Youssou Ndour, pour ne citer que ceux-là. Près de  50 vidéogrammes à son actif. Une complicité que l’intéressé explique par son amour  pour cet art et pour  ceux qui le pratiquent : «J’aime les artistes. Et je trouve qu’on ne fait pas assez pour eux alors que ce sont eux qui nous égaient au quotidien».    Par ailleurs, il ne manque pas à ses heures perdues et quand l’occasion se présente, d’attaquer une chanson lorsqu’il est de passage dans l’un des multiples cabarets de Douala et de Yaoundé.

 Depuis 1994, c'est à Radio France Internationale qu'Alain Foka a posé  ses valises. Il y a produit de nombreux magazines  dont actuellement  trois rendez-vous incontournables de l'antenne : Archives d'Afrique la  tribune de l'histoire contemporaine,  Afrique Plus le miroir de  l’Afrique des talents  et Le débat Africain, espace de rencontres et  d’échanges des décideurs et intellectuels du continent Africain.
  
 Alain Foka a également réalisé une cinquantaine de documentaires sous  la bannière de sa société Phoenix qu’il dirige depuis 1992.
  
 Reconnu par ses pairs pour son professionnalisme, sa carrière a  régulièrement été couronnée de nombreuses récompenses dont celle du  meilleur journaliste africain de l'année, en 1999 et en 2008. 
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