Serge Bertrand Pouth Pouth, de son nom intégral, est né le 6 octobre 1967 dans le Département de la Sanaga Maritime, Région du Littoral. Il est issu d’une famille de huit dont 2 filles et six garçons.
Journaliste culturel , actuellement pensionnaire de la CRTV il a reçu de nombreuss recompenses internationales parmi lesquelles le grand prix de l’Union Radiophonique et télévisuelle internationale (URTI) 2018 à Paris.
il est ainsi récompensé pour le travail qu’il abat dans les nombreuses productions radiophonique qu’il a eu à servi aux nombreux auditeurs de la CRTV radio et les téléspectateurs de la CRTV télé. Depuis un certain temps, ce chroniqueur culturel propose aux auditeurs du poste national tous les vendredis un concert live radiophonique avec l’orchestre de la CRTV. C’est le remake d’un programme qu’il a par le passé présenté sur les antennes de la FM105 à Douala qui a vu passé les grands noms de la musique à l’instar d’Henri Dikongué, Samy Diko et bien d’autres.
Serge Pouth fait ses études primaires à l’école du Plateau de Garoua puis à l’école principale de soirée toujours à Garoua. Les portes du cours moyen II s’ouvrent pour lui à New Bell à l’école Sacré Cœur. La première partie de ses études secondaires se fera au CES de Bona Ndoumbè, une seconde partie au Collège Intègre ensuite au Lycée de New Bell. Après l’obtention de son Baccalauréat A4 espagnol, l’unique université de Yaoundé, devenue plus tard université de Yaoundé I l’accueille en son sein comme étudiant en philosophie, sociologie et psychologie.
La consécration d’une passion
Son métier a commencé dans sa tête en 1982 : « je regardais un match de football des Lions Indomptables c’est parti de là. Mon amour est né pour le métier. En 1984, je touche le micro pour la première fois en tant que présentateur d’un championnat de vacances. Entre temps j’étais présentateur des concerts scolaires, modérateur de débats. Je n’ai plus jamais arrêté. »
Puis commence alors une aventure passionnelle entre lui et la radio son choix de cœur. Tour à tour il se retrouve à radio douala en 1989, c’est son premier essai. Le deuxième c’est en 1991, en tant qu’animateur d’une rubrique à Yaoundé Fm 94. Il va ensuite animer une émission de débats « broken heart » en 1993 à la Fm 105 de Douala puis « Tambour » en février 1994. Quelques stages à RFI Radio France Internationale donnent des galons à son talent.

Sa voix tant unique en son genre et tant admirée il la doit à quelques
années passées dans des chorales paroissiales. Soulignons au passage
qu’il fut un servant de messe au service de Dieu et particulièrement de
Jésus Christ son Seigneur et Sauveur.
Il est recruté en 2003 à la CRTV mais avant cela il avait quand même
déjà ce qu’il qualifie de « petit statut » il était pigiste. En 2004 il
est nommé chef de service à CRTV Ebolawa. En fin 2005, serge est affecté
à CRTV Bafoussam comme chef de service de la programmation musicale et
de l’animation. Il retourne au Poste national en 2011 à la rédaction
centrale. En septembre 2015, il est nommé chef de chaîne de la Fm 105 à
Douala. En Fin juin 2017, il est chef du tout nouveau département de la
production web et transmédia.
Souvenirs
« C’est lorsque je suis allé en Suisse en fin 1997 début 1998 je suis
allé apprendre le métier de reporter à la radio Suisse. J’animais
là-bas. J’ai présenté un jour une émission en direct depuis Lausanne et
en duplex avec la Fm 105 à Douala où étaient en studio Tom Yom’s et
Charlotte Mbango. L’autre plus beau souvenir c’était mes voyages
internationaux grâce à la production de certaines émissions sur la CRTV.
En Chine en 2012, en France en 2013, en Guinée Equatoriale en janvier
2015, en Italie en juillet 2015. Monsieur Charles Ndongo m’a accordé le
privilège d’aller couvrir le retour de Rigobert song Bahanack en avril
2017.
De très beaux autres souvenirs avec Alex Siewe et Gervais Nitcheu que
j’ai conduit au métier, on se retrouvait souvent à New Bell chez Alex
Siewe et puis on touchait pour la première fois au micro mais de manière
domestique, disons qu’on apprenait à faire le journal et à être
animateurs.

J’étais plutôt un enfant gâté parce qu’au moment où je décide de faire
ce métier, c’est une sorte de désir ou de passion d’enfant. Mes parents
dans un premier temps me regardent faire. Quand il était question
d’aller au village en vacance moi je restais pour animer les
championnats de vacances. Je me souviens d’ailleurs du jour où ma mère
avait payé pour que je fasse partie des reporters en 1984 d’un certain
Onana Marius, un monsieur qui avait l’habitude d’organiser des
championnats de vacances. Alors il voit un jeune homme qui vient le voir
pour être reporter. Je lui demande quelles sont les conditions ? Il me
dit il faut payer 1500 moi je ne le savais pas. Je suis allé en parler à
ma mère qui m’a donné cette somme d’argent et j’ai payé et j’ai été
reporter sportif au cours de ce championnat-là, auprès d’autres figures
du paysage médiatique telles que Joly Nip Ngom et bien d’autres. Papa me
soutenait mais de manière muette mais maman me soutenait de manière
vive. Donc mes parents ne m’ont jamais dit non dans ma quête d’exercer
ce métier et toute la famille d’ailleurs m’a soutenu. »