Entrevue du Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) Maurice KAMTO a France 24

Spread the love

RFI : Maurice Kamto, vous voilà libre, après plus de huit mois de prison. Quelle est votre réaction ?

le président du parti Mouvement Pour la Renaissance du Cameroun Maurice Kamto a eu un échange (entretien) a France 24. Durant cet échange, de nombreux points ont été soulevé. En ce qui concerne sa détention, Maurice KAMTO révéle que cet état de chose aurait tôt ou tard pris fin, il affirme aussi que le président Paul Biya n’a aucun mérite en ce qui concerne sa libération il ajoute a cela qu’il na aucun problème avec ceux qui salue son acte pour cette libration . il ajoute que La résistance nationale va se poursuivre dans les formes et les modalités que nous indiquerons le moment venu.

selon la question « Et quand vous avez entendu le sultan de Bamoum, Ibrahim Mbombo Njoya, qui est un proche du président Biya, parler des limitations de mandats et d’introduction du second tour pour la présidentielle, est-ce que cela vous a surpris ? » posé a Maurice Kamto par le journal RFI, celui ci déclare: « Le sultan Ibrahim Mbombo Njoya, qui est un homme politique expérimenté – je signale qu’il a plus de 80 ans -, il ne parle pas à la légère. C’est un homme réfléchi, donc il a tenu des propos de sagesse et de bon sens. Je me réjouis qu’il ait pu tenir ces propos. Je crois que le point important, c’est l’impératif de la réforme consensuelle du Code électoral dans notre pays, avant les toutes prochaines élections. Si on ne fait pas, on va aller au-devant de crises électorales multiples. »

« Deuxièmement, les populations des zones anglophones ne pourront pas participer aux élections à venir avec la confiance. Et dans ces conditions, ce sera acter de fait la partition du pays. Nous ne sommes plus à l’élection présidentielle où les gens nous ont expliqué que c’était une circonscription unique et qu’on pouvait balancer les voix. Nous sommes dans des élections de proximité. Il s’agit de députés et maires, d’exécutifs locaux. On ne peut pas faire l’économie d’une telle réforme. Les règles du jeu doivent toujours faire l’objet d’un consensus entre les acteurs. »

au terme de ces échanges, nous pouvons en amont comprendre que le président Maurice Kamto ne compte pas s’arréter, la lutte dans laquelle il est achané depuis les dernières élections présidentielles ne prendra pas fin aussitôt.

Share Button